Méthodes destinées à réduire la souffrance
La chambre à gaz à la prison de San Quentin. Jusqu'en 2006, cette salle était également utilisée pour effectuer les exécutions par injection létale en Californie
Articles connexes : L'affaire Baze v. Rees et Injection létale#L'injection létale : alternative humaine aux autres formes d'exécution ?.
Ces méthodes sont utilisés en majorité. Il s'agit premièrement de l'injection létale où le thiopental sodique (ou un autre barbiturique) est utilisé pour faire perdre connaissance au condamné, de telle manière à ce que celui-ci ne ressente pas la douleur normalement provoquée par les deux autres produits qui suivent, destinés à paralyser les mouvements musculaires puis à provoquer un arrêt cardiaque. Ensuite viennent la pendaison et l'arme à feu qui sont les deux méthodes les plus répandues dans les textes de loi, en 2001 73 pays prévoyaient l'arme à feu et 58 la pendaison. La mort par pendaison à forte chute provoque une rupture des cervicales, la mort est certes violente mais elle est instantanée. Cette méthode reste en vigueur au Japon, à Singapour ou encore en Inde.
Mais l'injection létale est également très répandue : dans la mesure où elle est en vigueur dans toutes les provinces de la Chine et que ce pays procède à l'immense majorité des exécutions, il est probable qu'elle devienne si elle ne l'est pas déjà la méthode majeure sur l'ensemble de la planète. Selon les officiels de la Cour suprême, l'injection devrait à terme devenir la seule méthode appliquée en Chine. Adoptée pour la première fois aux États-Unis, elle désormais en vigueur également au Guatemala, à Taïwan ou encore en Thaïlande.
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