terça-feira, 24 de maio de 2011

L´OPINION PUBLIQUE SUR LA PEINE DE MORT

Le scribe Valdemir Mota de Menezes lire ce topic Wikipedia en français sur la peine de mort et continue de défendre la thèse selon laquelle la peine de mort est la meilleure punition pour les crimes barbares.

Chaque âme est soumise aux autorités supérieures, car il n'y a pas d'autorité que par Dieu, et ceux qui sont ordonnés par Dieu. C'est pourquoi celui qui résiste à l'autorité résiste à l'ordre de Dieu, et ceux qui résistent sont sur ​​eux-mêmes la damnation. Car les dirigeants ne sont pas une cause de la peur pour ceux qui font le bien, mais pour ceux qui font le mal. Veux-tu pas peur de l'autorité? Faites le bien, et tu auras la louange, car il est le serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si vous avez tort, avoir peur, car il ne porte pas l'épée, il est le ministre de Dieu, vengeur pour exécuter la colère sur lui qui fait le mal. Il est donc nécessaire qu'il soit soumis, non seulement en raison de sa colère, mais aussi à cause de la conscience.
Romains 13:1-5


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Aspects politiques


L’opinion publique


L'opinion publique comme argument politique


Dans les pays démocratiques où la peine de mort est appliquée, certains dirigeants politiques ne sont pas réellement enthousiastes à l’idée de faire procéder à des exécutions, et n’ont pas pour objectif de maintenir un haut niveau d’électeurs en faveur de la peine de mort. C’est parce que les citoyens approuveraient majoritairement la peine de mort que les dirigeants se dévoueraient à l’appliquer, qu’ils soient personnellement pour ou contre la peine de mort et parfois en regrettant de ne pas pouvoir confier cette tâche à quelqu’un d’autre. Le président Georges Pompidou affirmait que « L’exercice du droit de grâce [dans les cas de condamnation à mort] est la charge la plus pénible de toutes celles qui incombent au président de la République »

. Le gouverneur américain Ted Strickland qui a déjà plus d’une demi-douzaine d’exécutions à son actif déclarait de son coté « je ne suis pas à l’aise avec la peine de mort et j'espère ne jamais le devenir. ». De ce fait, les dirigeants n’ont pas à cœur de défendre arguments à l’appui le recours la peine de mort mais invoquent face aux protestataires l’argument auquel ils ont eux-mêmes cédé : l’opinion publique. Barack Obama considère par exemple que « Bien que les preuves montrent que la peine de mort n'a pas d'effet dissuasif, je crois que certains crimes - les meurtres de masse, le meurtre d'un enfant accompagné d'un viol - sont si haineux que la communauté est en droit d'exprimer la pleine mesure de son outrage en appliquant le châtiment ultime. ».

En Inde également, les juges de la cour suprême ont exprimé le fait qu'il ne croyaient guère en l'effet dissuasif de la peine de mort, et que c'est pour cette raison que celle-ci devrait rester une exception et être appliquée « Lorsque la conscience collective de la communauté est tellement choquée qu'elle va attendre du ou des titulaires du pouvoir judiciaire pour qu'ils infligent la peine de mort, quelle que soit leur opinion personnelle en ce qui concerne l'opportunité ou non de conserver la peine de mort. ».

Les abolitionnistes rejettent en bloc cet argument. Sans réellement contester le fait que la peine de mort soit globalement soutenue par le public dans les pays où elle est appliquée, ils répondent d’abord par des arguments philosophiques « Les droits humains ne peuvent pas être sacrifiés à l’autel de l’opinion publique ». Dans un second temps ils contestent le fait que l’on puisse accorder crédit à une opinion publique qu’ils jugent désinformée et éloignée du problème. Celle-ci aurait besoin d’être « éduquée » pour « être éclairée » et enfin devenir majoritairement contre la peine de mort comme en France où les médias ont diffusé des téléfilms ou des reportages prenant parti contre la peine de mort (comme L'Affaire Christian Ranucci : Le combat d'une mère diffusé sur TF1 en 2007, L’Abolition diffusé par France 2 en 2009), ou encore en Europe par le biais de la journée européenne contre la peine de mort ou de subventions au bénéfice des associations abolitionnistes.












Un autre argument des abolitionnistes est celui présenté par Robert Badinter à l'assemblée nationale. Il rappelle que tous les partis et tous les candidats de gauche aux élections de 1981 avaient déclaré, notamment dans leurs programmes, qu'ils entreprendraient d'abolir la peine de mort rapidement, et les français ont quand même voté pour eux . Cependant cet argument n'est pas généralisable, car les organisations demandent aujourd'hui aux autorités des pays qui appliquent le peine de mort d'instaurer immédiatement un moratoire et de gracier tous les condamnés à mort, même vis à vis des personnalités s'étant fait élire sur un programme de maintien des exécutions. D'ailleurs même lorsque ces autorités ne cédent pas, les partisans de la peine de mort accusent les abolitionnistes d'abuser du système pour obstruer à l'application de la peine de mort .


L'influence de l'opinion publique



L’objectif des organisations de défense de droits de l’homme est de convaincre les hommes politiques qu’ils peuvent moralement et sans risque pour leur carrière se prononcer pour l’abolition de la peine de mort malgré la majorité de l'opinion publique. Ils s’appuient par exemple sur le fait que Francois Mitterrand fut élu président de la République en 1981 après avoir explicitement déclaré qu’il abolirait la peine de mort alors que prés de 6 français sur 10 souhaitaient son maintien. Mais il existe des contre-exemples. En 1988, la campagne présidentielle aux États-Unis opposa George Bush père à Michael Dukakis. Lors d'un des débats télévisés, le présentateur Bernard Shaw demande aux deux candidats quelle serait leur position sur la peine de mort concernant un assassin éventuel de leur femme. Dukakis réaffirme alors son opposition à la peine de mort, contrastant avec un Bush plus émouvant et en phase avec l'opinion majoritaire. La côte de Dukakis baissa de 49% à 42% suite à ce débat, Dukakis ne rattrapa jamais son retard et perdit l'élection. Durant la campagne de 2008, Barack Obama fut attaqué par les médias conservateurs pour des motifs futiles comme le fait qu’il s’agit d’un ancien fumeur, il ne prit pas le risque de se prononcer contre la peine de mort et désavoua même une décision de la cour suprême qui interdit son utilisation contre les violeurs pédophiles n’ayant pas donné la mort à leur victime.


Cette différence entre les États-Unis et les pays européens s'explique par le fait que les politiciens américains sont assujetis à des mécanismes électoraux beaucoup plus contraignants (élections des représentants tous les deux ans, référendums d'initiative populaire, élection des procureurs et parfois même des juges...). A cela s'ajoute le fait que les Républicains sont quasi-unanimement pour la peine de mort et que les démocrates sont divisés ; en France, c'est le parti socialiste qui était uni contre la peine de mort et la droite qui était divisée (Jacques Chirac à voté l'abolition de la peine de mort). Les républicains n'hésitent pas à attaquer leurs adversaires s'il se déclarent contre le peine de mort, tans dis qu'en 1981 en France Giscard n'evoqua pas le sujet, pas même lors du débat de l'entre-deux tours.


L'on remarque aussi que l'opinion publique n'influence pas les autorités uniquement dans les pays considérés comme des démocraties libérales. En témoigne l'application de la peine de mort en Chine dans les cas de corruption ou de fraude en quantité phénoménale (les manifestations de la place Tian'anmen sont à l'origine un rassemblement contre la corruption). En 2003, c'est suites à des réactions populaires négatives que les procureurs chinois firent appel de la condamnation à mort assortie du sursis de Liu Yong, un chef mafieux ayant corrompu des dizaines de fonctionnaires pour couvrir ses activités illégales. La Cour suprême l'a finalement condamné à mort sans sursis et il fut exécuté le jour même où cette décision a été rendue




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