09:06 Genèse - «Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé, car Dieu fait homme à son image."
Le scribe Valdemir Mota de Menezes lire ce topic Wikipedia en français sur la peine de mort et continue de défendre la thèse selon laquelle la peine de mort est la meilleure punition pour les crimes barbares.
La peine de mort, le droit à la vie et les droits de l’homme
La peine de mort est souvent qualifiée de violation du droit à la vie prévue dans l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, elle est par exemple considérée par Amnesty International comme « la négation absolue des droits humains, un meurtre commis par l'État, avec préméditation et de sang-froid » [146]. Cependant la DUDH prévoit aussi le droit à la liberté, sans que cela ne soit interprété par quiconque comme une interdiction de toute forme de détention. « Si on considère la peine de mort comme un meurtre commis par l’Etat, pourquoi ne pas considérer l’emprisonnement comme kidnapping commis par l’Etat ? » , rétorquent les partisans de la peine de mort.
Cela mis part, la peine de mort est considérée par les abolitionnistes comme un traitement inhumain en violation des droits de l’homme (indépendamment du droit à la vie) dans la mesure où il s’agit « d’une agression physique et psychologique extrême »[116]. Ils pointent aussi l'attente dans le couloir de la mort même lorsque celle-ci ne dure « que » quelques semaines. Albert Camus a écrit dans le livre réflexions sur la peine capitale :
« Elle [l'exécution capitale] est aussi différente, en son essence, de la privation de vie, que le camp de concentration l’est de la prison. [...] Pour qu’il y ait équivalence, il faudrait que la peine de mort châtiât un criminel qui aurait averti sa victime de l’époque où il lui donnerait une mort horrible et qui, à partir de cet instant, l’aurait séquestrée à merci pendant des mois. Un tel monstre ne se rencontre pas dans le privé ».
En réponse, les partisans de la peine de mort pointent tout d'abord les efforts pour réduire au minimum la souffrance tant physique que psychologique. Mais surtout, sans réellement contester le caractère agressif de l’exécution (mais tout en rejetant le terme d’« inhumain »), les partisans de la peine de mort partent du principe qu’une peine est faîte pour être peinée et que c’est ce qui fait son intérêt : « La peine capitale a souvent été qualifiée de question touchant les droits de l'homme dans le cadre de la question du droit à la vie d'un prisonnier condamné. Toutefois, c'est avant tout une question qui concerne le système de justice pénale […]. Cette question doit par conséquent être considérée dans une perspective plus large et en prenant en considération les droits des victimes et de la communauté de vivre dans la paix et la sécurité » déclarent ainsi les pays appliquant la peine de mort dans une note diplomatique.
Arguments subjectifs
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