segunda-feira, 23 de maio de 2011

L´ARBITRAIRE

09:06 Genèse - «Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé, car Dieu fait homme à son image."


Le scribe Valdemir Mota de Menezes lire ce topic Wikipedia en français sur la peine de mort et continue de défendre la thèse selon laquelle la peine de mort est la meilleure punition pour les crimes barbares.






L'arbitraire


Contrairement à une idée reçue, les chances d'être condamné à mort aux États-Unis sont plus élevées lorsque l'accusé est caucasien (blanc), en effet les afro-américains sont les auteurs de 48% des meurtres et ne représentent pourtant que 34% des criminels exécutés (les accusations de racisme viennent du fait que les noirs ne sont que 12% de la population)[128][129]. Ainsi au début des années 2000, une étude à même affirmé que le système de répartition des condamnations à mort était défavorable aux blancs dans les états du Sud où la peine de mort est le plus appliquée, neutre dans les états du Midwest et de l'Ouest où la peine de mort est appliquée plus modérément et biaisé contre les noirs dans un état : la Pennsylvanie qui est un des seuls états du nord à utiliser la peine de mort et qui n'a exécuté que trois condamnés depuis 1976[130]. Les abolitionnistes pointent aussi le fait que les personnes démunies sont surreprésentées dans les couloirs de la mort, ce qui s'expliquerait par la mauvaise qualité des avocats commis d'office[131]. Mais le contre argument est le même, une personne démunie a plus de chance de commettre, par exemple, un meurtre durant un vol ou durant un kidnapping dans le but d'obtenir une rançon. Ainsi un parlementaire afro-américain du Maryland favorable à la peine de mort car sa sœur a été assassinée déclarait « La question est la suivante : Y a-t-il plus de gens de couleur dans le couloir de la mort parce que le système est raciste ou est-ce parce qu'ils commettent plus de crimes du fait de leur inégal accès à l'éducation et aux opportunités ? » [132].
Mais le système capital américain est relativement arbitraire du fait du tirage au sort des jurés et de l'obligation d'unanimité pour prononcer une condamnation à mort : des meurtriers pires que bien des condamnés à mort échappent au châtiment suprême du fait de ce système. À ce titre le système américain est parfois qualifié par ses détracteurs de « radar automatique qui ne flasherait que les voitures jaunes ». La grande majorité des condamnés à mort y sont coupables d'un seul meurtre, alors que des centaines de tueurs en série effectuent des peines de prison à vie dans tout le pays[133]. En France, Robert Badinter déclarait dans son célèbre discours : « Le plus haut magistrat de France, M. Aydalot, au terme d'une longue carrière tout entière consacrée à la justice et, pour la plupart de son activité, au parquet, disait qu'à la mesure de sa hasardeuse application, la peine de mort lui était devenue, à lui magistrat, insupportable »[134]. Les critiques liées à l'aléatoire de la peine sont surtout présentes dans les pays où ce sont les jurés populaires qui décident de la vie ou de la mort. Dans les pays où se sont les magistrats qui décident de la sentence, des critères assez précis généralement imposés par la jurisprudence de la juridiction suprême du pays sont alors appliqués, mais les partisans de la peine de mort sont alors privés de l'argument de la légitimité populaire du verdict.


En Chine, la condamnation à mort de Du Yimin dans le Zhejiang, une femme ayant détourné 700 millions de yuans (env. 100 millions d'euros),[135] a été critiquée. En effet un haut-fonctionnaire a été condamné à 18 ans de prison pour avoir détourné plus de 2 milliard de yuans le mois suivant à Tianjin[136]. Elle a été exécutée le 5 août 2009.

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