domingo, 24 de outubro de 2010

RUSSIE ET DROITS HUMAINS

Russie -
Article publié le : mardi 18 mai 2010 - Dernière modification le : mardi 18 mai 2010
RUSSIE ET DROITS HUMAINS
Ces péuples que sont a faveur des droits humains sont defenseurs de bandits. Ils ne allez pas chercher le situations des victimes que ces voleurs fait le mal. De manière que je ne critique pas la Russie car les voleurs sont à souffre dans prisions


L'histoire ci-dessous ne me déplacer. Les hommes de droits de l'homme devraient passer leur temps à chercher la justice pour les victimes de vol qualifié et non pas les droits des criminels, des violeurs, des voleurs et des trafiquants de drogue.
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En Russie, on torture dans les prisons d’Etat
Anatolii Aïvased, né en 1971, battu à mort le 31 mai 2008 à la colonie n°1 de Kopeisk, dans la région de Tchelyabinsk.
Madeleine Leroyer/RFI
Par RFI

Avec 900 000 détenus, la Russie affiche le deuxième taux d’incarcération au monde, derrière les États-Unis. Les colonies pénitentiaires russes, héritières des camps du Goulag, font triste figure. Plus de 10 ans après son entrée au Conseil de l’Europe, la Russie n’a toujours pas éradiqué la torture. Dans certaines régions, elle est le lot de toutes les colonies. C’est le cas à Ekaterinbourg et à Tchelyabinsk, deux régions du Sud de l’Oural.









Cela fait quatre ans que Maxime Zubriline, 26 ans, ne marche plus. La prison l’a laissé invalide. Paraplégique, incontinent, il se redresse difficilement sur son lit à l’aide de son bras gauche : « ils ont fait de moi un monstre ». Tout a commencé le 30 octobre 2005 par une bagarre et un vol de téléphone portable, ici, dans la cour de l’immeuble, à Zaretchnyi, à 60 kilomètres d’Ekaterinbourg. « La police a demandé 13 000 roubles pour me laisser repartir. Ni moi, ni ma mère, n’avions cet argent, alors ils m’ont inculpé pour banditisme et placé en détention provisoire », explique-t-il. Aussitôt, le jeune homme conteste son chef d’inculpation : « c’est comme ça que j’ai fini au mitard. Là, tout ce dont je me souviens, c’est qu’ils m’ont battu. La porte de la cellule s’est ouverte, trois hommes sont entrés et ont commencé à me frapper, jusqu’à ce que je perde connaissance ».

Transféré à l’hôpital de la colonie n°2 d’Ekaterinbourg, Maxime se réveille paralysé, et continue à subir des mauvais traitements, quatre mois durant : « il arrivait que le surveillant de l’infirmerie ne nous nourrisse pas pendant plusieurs jours. J’étais dans un état d’épuisement total ».

« Cet homme, je l’ai porté dans mes bras, se souvient sa mère, Svetlana. Il pesait 25 kilos, peut-être 30, comme à la sortie d’un camp nazi ». Revenu d’entre les morts, Maxime n’intéresse plus la justice russe : « on m’a expliqué que je n’étais plus dangereux pour la société », lance-t-il, mi amusé, mi amer. Depuis la vie s’est figée. Pas d’argent, pas d’opération, pas de rééducation. Maxime ne quitte plus sa chambre au fond de l’appartement. Décor immuable : au pied du lit, sur le côté, le seau pour vider le bassin d’aisance, en face, la télévision qui grésille presque jour et nuit : « Là-bas, dehors, la vie continue. Les gens se marient, fondent une famille. Pour moi, c’est fini », assène-t-il. « Le président, le gouvernement, tout le monde est au courant, mais personne ne fait rien ».



Un homme a pourtant tenté de l’aider : Alexei Sokolov, un ancien détenu devenu défenseur des droits de l’homme. C’est le premier à avoir raconté l’histoire de Maxime. En 2007, il en a même fait un film, L’Industrie de la torture, dans lequel il raconte comment, dans cette colonie n°2 d’Ekaterinbourg, la torture est utilisée de façon systématique pour extorquer des aveux ou dissuader les détenus de porter plainte, le tout avec la complaisance totale du parquet local. Régulièrement menacé, Alexei Sokolov a été arrêté il y a un an et vient d’être condamné à 5 ans de prison pour vol, au terme d’un procès entaché d’irrégularités. « C’est un prisonnier politique », dénonce Lev Ponomarev, du mouvement Pour les Droits de l’homme.
Serguey Polyaev, né en 1984, battu à mort le 31 mai 2008 à la colonie n°1 de Kopeisk, dans la région de Tchelyabinsk.
Madeleine Leroyer/RFI
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En juin 2008, Alexei Sokolov avait également contribué à révéler le scandale de la mort de quatre détenus de la colonie n°1 de Kopeisk, à quelques kilomètres de Tchelyabinsk : « Je suis allé à la morgue. Sur chaque corps, il y avait plus de 80 traces de coups. Il était évident que tous les quatre avaient été tabassés à mort. Alexei m’a beaucoup aidé. On a travaillé à fond avec le comité d’enquête, on a tout contrôlé, tout vérifié, on ne les a pas laissés masquer ces crimes ! », raconte son collègue et ancien détenu Youri Skogarev, ancien détenu libéré en mars 2008.













Youri Skogarev a rassemblé des dizaines de témoignages et contribué à mettre au jour tout un système de sous-traitance de la torture. Il existe dans les colonies des « sections d’ordre et de discipline », composées de détenus transformés en tortionnaires à la botte des gardiens : « A ton arrivée à la colonie, ils te demandent immédiatement d’intégrer cette section. Au début, j’ai refusé. Alors ils m’ont battu, à coups de matraque, de barre de fer. Je n’ai pas tenu longtemps. Une fois dans la section, on te force à tabasser d’autres détenus pour leur extorquer de l’argent », témoigne Sacha, 18 ans, tout juste libéré de la colonie de redressement pour mineurs de Tchelyabinsk.


« Officiellement, ces sections ont été liquidées, mais sur le terrain rien n’a changé. Et c’est comme ça dans toutes les colonies de la région », confirme Youri Skogarev.
A Moscou, Lev Ponomarev dessine la carte de cet archipel de la torture. Il y a en Russie quelque 700 colonies, dont 50 où la torture est une pratique quotidienne. A cela, le FSIN, le Service fédéral d’exécution des peines, refuse de répondre. Selon son porte-parole, Alexander Kromin : « chez nous, il n’y a pas de torture ».

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