quinta-feira, 14 de abril de 2011

PEINE DE MORT AU CINÉMA

PEINE DE MORT AU CINÉMA
Quelques exemples dans le cinéma
Le plus souvent, c'est par le biais de films retraçant l'histoire d'un condamné à mort fictif ou ayant existé que l'art tente d'interpeller sur le peine de mort, soit en retraçant l'histoire d'un prétendu innocent exécuté (exemple du Pull-over rouge en 1978), soit essayant de montrer au lecteur que la peine de mort est mauvaise même lorsque le condamné à commis un meurtre abominable. C'est le cas du film Tu ne tueras point de Krzysztof Kieślowski. Dans la première partie l'on voit un jeune homme, pervers avec tous les gens qu'il croise sur son chemin, assassiner d'une façon particulièrement barbare un chauffeur de taxi choisi au hasard. Dans la seconde partie l'on apprend la mésaventure qu'il a connu étant enfant, sa petite sœur étant morte sous ses yeux dans un accident de tractopelle. Le film se termine sur la scène d'exécution particulièrement violente à son tour .
Pour autant un livre ou un film qui retrace l'histoire d'un condamné à mort même coupable peut aussi dans son contenu présenter quelques éléments du débat sur la peine de mort. Ainsi dans La Dernière Marche de Tim Robbins, qui raconte comment la sœur Helen Prejean a soutenu Elmo Patrick Sonnier (en), jusqu'à son exécution, l'on montre la difficulté qu'il a trouver une bonne assistance juridique, la politisation de son exécution, et l'injustice de sa condamnation alors que son complice et meneur à lui écopé de la prison a vie. Un autre exemple est celui du film La vie de David Gale sorti en 2003.
Les séries policières américaines contiennent quasi-systématiquement un (voir plusieurs) épisodes tournant autour d'un condamné dont l'exécution est imminente, pour des raisons d'intrigue plus que pour ouvrir le débat, qui est alors vaguement effleuré. D'ailleurs si le film Jugé coupable raconte l'histoire fictive d'un condamné à mort noir et innocent sur le point d'être exécuté, son réalisateur et acteur principal, Clint Eastwood, est un républicain engagé et s'est explicitement déclaré en faveur de la peine de mort.
Parmi les rares films tendant à engager une réflexion qui ne soit pas exclusivement opposée à la peine de mort, l'on peut citer Juste Cause, roman de John Katzenbach adapté pour le cinéma en 1995. Un professeur de droit de Harvard (incarné dans le film par Sean Connery) y défend un condamné à mort noir, accusé du meurtre d'une jeune fille en Floride. On réalise très vite qu'il a été maltraité par la police et que son avocat à bâclé la défense lors du procès. Le professeur obtient sa libération notamment grâce à une lettre qu'un tueur en série également dans le couloir de la mort, nommé Blair Sullivan, avait voulu expédier aux parents de la victime et dans laquelle il reconnait le crime. L'on découvre ensuite que le condamné libéré était bien le véritable coupable et avait obtenu la complicité de Blair Sullivan en échange de quoi, il tuerait ses parents aussitôt libéré. L'exécution de Blair Sullivan apparait alors comme un évenement grave mais positif.
En 2009, des fictions dans deux pays n'appliquant pas la peine de mort évoquent un hypothétique rétablissement des exécutions. Au Royaume-Uni Channel 4 a diffusé le 9 novembre un téléfilm où Gary Glitter devient la première personne exécutée en vertu d'une loi prévoyant la peine de mort pour les pédophiles . En Corée du Sud, une autre fiction raconte la reprise des exécutions en se focalisant sur le vécu des surveillants qui y participent .

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